Vie scolaire
La vie scolaire est rythmée en 4 temps :
Répartition des cours
De mi-Septembre à fin Mai , de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30. En 4ème & 5ème année, les cours sont organisés
de manières à permettre aux étudiants d’être soit en cours, soit en clinique.
Dissection
Passage obligatoire au CEESO Paris, les dissections s’effectuent au sein du Centre d’Anatomie de l’Université des Saints-Pères. Elles sont nécessaires pour l’acquisition et la bonne compréhension de l’anatomie..Tests et évaluations
Les étudiants du CEESO Paris sont évalués toute l’année avec des contrôles continus dans la plupart des matières et 2 sessions d’examens écrits et oraux (en Janvier et Mai).
Stage en milieu hospitalier
Au CEESO Paris, les stages en milieu hospitalier sont obligatoires ; ils sont signés par convention entre les établissements hospitaliers et le CEESO
PRENDRE SOIN DE PARTAGER SA PASSION
Au CEESO Paris, la vie et l’apprentissage en communauté sont au cœur de notre pédagogie.
Les professeurs sont des professionnels passionnés qui ont à cœur de transmettre leur savoir-faire pour former les ostéopathes de demain.
Forts de leur expérience et de leur désir de transmettre, ils seront vos premiers guides sur le chemin de la réussite.
L’équipe pédagogique, à taille humaine, est à l’écoute de chaque étudiant dans une démarche d’encadrement de proximité et d’accompagnement personnalisé.
Les ostéopathes professionnels D.O de la clinique intégrée “À Mains Nues Paris” forment les étudiants en fin de cursus (4ème et 5ème année) en les mettant en situation de consultation professionnelle. Et dans un souci de proximité et de personnalisation, chaque étudiant est parrainé par un formateur clinique.
La vie étudiante est riche de cohésion et d’entraide, notamment grâce à un système de parrainage entre étudiants qui favorise l’intégration et insuffle un fort sentiment d’appartenance à la grande famille du CEESO Paris.
PARCE QUE VIVRE ET CONSTITUER SON RÉSEAU, ÇA S’APPREND ICI.
Vie étudiante
En plus de créer des liens forts entre les étudiants, la vie associative au CEESO Paris n’est pas seulement un simple cadre de convivialité,
chaque étudiant peut y trouver un terrain d’expression qui lui correspond et apprendre sur lui même et sur les autres.
BDE
Le Bureau Des Étudiants est un lieu d’action et d’écoute pour tous les étudiants de l’école. Le BDE a pour but l’épanouissement des Ceeso-iens à travers soirées, gala, week end, voyages etc. Il s’occupe également de la vente de tout le matériel nécessaire à la réussite de vos études.
BDS
Le Bureau Des Sports fédère les équipes inscrites en championnat derrière des valeurs communes au CEESO Paris et au sport: Rigueur, effort et cohésion.
Le week end d’intégration
Le week-end d’intégration, organisé par le BDE se déroule pendant
un week-end de deux jours. C’est un événement incontournable pour tous les étudiants de l’école.
RAIDS SPORTIFS
Le CEESO Paris, via ses associations sportives partenaires (Action Osteo, Active Osteo, Pro Osteo …) permet chaque année à ses étudiants en fin de cycle d’effectuer l’encadrement ostéopathique d’événements sportifs.
OSTÉOPATHIE SOLIDARITÉ DÉVELOPPEMENT
Cette association réunit des étudiants en ostéopathie et des ostéopathes professionnels sur des missions locales et internationales.
En savoir plus sur cette association
La péniche du coeur
Une fois par semaine, deux étudiants du CEESO Paris en fin de cycle se rendent à la Péniche du Cœur pour y effectuer bénévolement des consultations ostéopathiques.
Vie pratique
Quel statut étudiant ?
Les étudiants du CEESO Paris disposent à leur entrée dans l’établissement d’une carte étudiant et bénéficient du régime de Sécurité Sociale des Étudiants. Le CEESO Paris fonctionne, entre autres, avec la SMEREP, SMERA et LMDE.
Une école facile d’accès
Aux portes de Paris (10 minutes), le CEESO Paris est accessible via :
– Le métro parisien / ligne 13, station Carrefour Pleyel
– Les bus / ligne 139 – 255 – 274.
La zone dans laquelle est implantée l’école est également desservie par les RER B et RER D ; proches des trains grandes lignes et de l’aéroport.
Déjeuner au CEESO Paris
Il y a plusieurs restaurants et snacks à proximité de l’établissement. Dans nos murs, une grande salle de pause déjeuner comporte tables et chaises, et dispose de micro-ondes, ainsi que des distributeurs de boissons fraîches et chaudes et de snacks.
Se loger
Paris et Saint Denis sont des villes étudiantes et les possibilités de logement sont nombreuses en logement individuel, en colocation ou en résidence universitaire et Le CEESO Paris a, par ailleurs, bâti un partenariat avec le groupe YouFirst Campus qui gère plusieurs résidences étudiantes dans Paris Intramuros et dans le 93 notamment à Saint Denis – Carrefour Pleyel (à 5 min de l’école).
N’hésitez pas à vous informer sur les résidences via le site internet suivant : https://campus.youfirst.co/fr
Pour de plus amples informations, renseignez vous auprès du secrétariat administratif qui pourra également vous indiquer si certains étudiants du CEESO Paris cherche un(e) colocataire.
- Marie Christine LACROIX
- contact@ceesoparis.com
Nos diplômés
100% DES DIPLÔMÉS DU CEESO PARIS EXERCENT DIRECTEMENT
LE MÉTIER D'OSTÉOPATHE APRÈS L’OBTENTION DE LEUR DIPLÔME
Les diplômés en ostéopathie du CEESO Paris possèdent non seulement les compétences ostéopathiques les plus exigeantes en termes de qualité mais aussi les connaissances nécessaires afin de leur assurer une activité rémunératrice pérenne. Nous sommes très attachés à la réussite et au devenir de nos anciens étudiants. En les questionnant à 2 reprises après le diplôme sur leur devenir, avons élaborés un système répondant aux exigences en matière de suivi de nos diplômés.
Nos engagements
Préparation à la vie professionnelle en fin de cursus :
Cours de comptabilité, de gestion du cabinet, de droit, conseils de nos ostéopathes séniors, etc.
Programme de formation continue, à des tarifs préférentiels
Afin de conforter, enrichir et développer les capacités et connaissances de nos jeunes diplômés avec un seul objectif : affronter sereinement la compétitivité du marché.
Un enseignant ou un tuteur au bout du fil en cas de problème dans les premiers mois
En cas de problème dans les premiers mois, il y aura toujours au bout du fil, à l’école ou à la clinique, de 9h30 à 18h30 du lundi au samedi midi, un enseignant ou un tuteur de clinique pour répondre à un questionnement face à patient difficile.
Un réseau relationnel mit à disposition
Nous mettons à disposition de nos diplômés notre réseau relationnel, un service de petites annonces de remplacement, de cession de cabinet, etc..
Paroles d’anciens & de professeurs
Jean Boyer
Diplômé depuis 2009 au CEESO Paris, Jean Boyer exerce en cabinet et également dans la prise en charge sportive de hauts niveaux au sein du Racing 92. Il nous raconte son parcours et ses différentes expériences depuis l'obtention du diplôme.
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie - Pourquoi ce métier ?
« - J’ai toujours su que je voulais soigner les autres. J’aime le contact humain, j’aime prendre soin des autres et j’ai toujours eu cette approche, déjà étant plus jeune, d’utiliser mes mains, de palper pour soigner mes proches, mon entourage familial. J’ai également été baigné jeune dans le milieu médical par mon père qui était médecin. Je voulais au départ devenir pédiatre.
Après mon baccalauréat, j’ai tenté la filière PACES, je n’ai pas pu poursuivre dans cette filière et j’ai commencé à me renseigner sur les autres possibilités liées à ce que je recherchais dans la volonté de soigner. J’avais déjà entendu parler de l’ostéopathie avant de m’inscrire en PACES. J’ai donc été à la rencontre de différents ostéopathes et kinésithérapeutes avec qui j’ai pu échanger sur ces métiers. Je me retrouvais plus dans la philosophie générale de l’ostéopathie et mon choix de me tourner vers ces études s’est confirmé par la suite. »
Racontez-nous votre expérience avec le CEESO Paris et ce qui vous a poussé à choisir cette école ?
« - C’était l’école la plus réputée déjà à l’époque, j’ai eu un super contact avec Franck LAPOUILLE, ostéopathe D.O et enseignant au CEESO Paris avec qui j’ai échangé en entretien sur l’école et la qualité de sa formation. Je me suis tout de suite bien senti au CEESO Paris, j’ai senti une bonne dynamique et l’école correspondait à mes attentes basées sur la réputation et la rigueur de son enseignement.
Suite à l’obtention de mon diplôme d’ostéopathe D.O, j’ai travaillé pendant 1 an au cabinet d’E.O RENARD, fondateur de l’école, qui m’a proposé d’enseigner au CEESO Paris. L’idée d’enseigner m’attirait, j’ai découvert pendant les études que j’avais cette fibre de l’enseignement et jusqu’à l’heure actuelle, je suis complètement épanoui dans l’enseignement ostéopathique. »
En parallèle de votre cabinet, vous travaillez également dans la prise en charge de sportifs de haut niveau avec le club de rugby du RACING 92. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette expérience ?
« - 1 an après mon diplôme, j’ai travaillé avec l’équipe “Espoirs” du stade français pendant 3 ans. Je voulais changer un peu d’environnement et je suis allé travailler avec le club de Suresnes qui était en Fédérale 2, et dans le même temps, par le biais de Pascal CEYRAT, ostéopathe D.O du club de rugby de Brive, j’ai été contacté par le Racing 92 ; il m’ont pris à l’essai pour voir si notre collaboration pouvait être productive. Ça fait maintenant 7 ans que je travaille au club.
Les techniques génériques que j’ai appris dans ma formation en 5 ans au CEESO Paris me suffisaient largement pour prendre en charge les rugbyman du Racing 92. Ce qui va être différent dans la prise en charge, c’est le discours employé dans mon diagnostic, face à des sportifs de haut niveau qui connaissent déjà bien leurs corps et leurs aptitudes physiques ; leurs attentes sont parfois différentes des patients du cabinet mais la formation du CEESO Paris m’avait donné tous les outils pour pouvoir m’adapter. »
Quels sont les bienfaits de l’ostéopathie chez le sportif ?
« - En tant qu’ostéopathe, nous avons une action sur la mobilité, les douleurs articulaires des membres et du tronc, le bon fonctionnement musuclo-squelettique du sportif de haut niveau. On agit soit en prévention soit dans la récupération de l’athlète, soit pour aider à la guérison dans les différentes pathologies causées par l’exercice physique.
Dans la prise en charge de sportifs, il y a toujours une part d’humain. La philosophie de l’ostéopathie a un rôle à jouer sur le mental de l’athlète également, l’ostéopathe a aussi un rôle prépondérant pour expliquer et rassurer le sportif sur comment son corps réagit face aux différentes situations qu’il rencontre tout au long de sa carrière. »
Quelques conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
« - Le conseil que je donnerai est de vivre à fond de son métier et de savoir bien se l’approprier. Faire valoir ses compétences, être pro-actif si l’on veut que les opportunités se créent. »
Jean Boyer
(professeur)
Jean-Marie Briand
Portrait de Jean-Marie Briand, Ostéopathe D.O et intervenant au CEESO Paris depuis 1993, il est également expérimenté dans l'ostéopathie périnatale et attaché à la maternité de l'Hôpital privé d'Antony (92).
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie - Pourquoi ce métier ?
Je suis à la base kinésithérapeute diplômé depuis 1983, je me suis rendu compte qu’il n’y avait pas beaucoup de solutions dans le métier, je me suis vite retrouvé limité et je cherchais d’autres approches, pour pouvoir prendre en charge les différentes pathologies chez le patient, et être le plus efficace possible en tant que praticien dans cette thérapie manuelle.
J’ai ainsi découvert l’ostéopathie et me suis formé à l’IWGS (collège d’ostéopathie). J’ai par la suite commencé à enseigner au CEESO Paris en 1993 avec le fondateur E.O RENARD. Le corps des anciens professeurs et ostéopathes de l’Établissement était rattaché avec l’IWGS.
Quels modules enseignez-vous au CEESO Paris ?
Depuis mes débuts au CEESO en 1993, j’enseignais l’approche crânienne, j’ai par la suite beaucoup travaillé sur le bébé. A l’heure actuelle, j’enseigne la synthèse clinique et également l’enracinement des différents symptômes dans des fonctionnements potentiellement très anciens, que l’on peut déclencher à tout âge de la vie.
Vous avez une compétence spécifique dans l’ostéopathie périnatale,
pouvez-vous nous en dire plus sur cette compétence spécifique ?
Toutes les techniques en ostéopathie ont été créées pour l’adulte, ce qui fait que depuis toujours, le travail qui est fait sur l’enfant est décliné de techniques au départ prévues pour l’adulte.
Avec la problématique des différents décrets imposés à l’enseignement ostéopathique, l’enseignement se fige et évolue peu ; le caractère très récent de la présence d’ostéopathes en environnement périnatal complique l’intégration de techniques spécifiques à l’enfant pendant la formation initiale.
L’ostéopathie périnatale est une période particulière lors de laquelle on doit aborder l’enfant d’une façon spécifique. On s’occupe d’un nouveau-né qui est en constante mutation par rapport à un environnement, complètement différent auparavant. L’ostéopathie va aider le nouveau né lors d’éventuelles difficultés d’adaptation
néonatale. La difficulté de cela est de comprendre si ce que l’on remarque sur le
nouveau né peut avoir une conséquence sur l’enfant, par la suite, en grandissant.
Les acquisitions concernant l’ostéopathie d’une manière générale :
- Il faut avoir une bonne formation complémentaire en plus du diplôme d’ostéopathe D.O
- Il faut s’intéresser à la pédiatrie d’une manière générale.
- La compétence d’un ostéopathe en pédiatrie ne se limite pas uniquement à
l’ostéopathie, il est capital de continuer à se documenter, à se renseigner, et à s’actualiser sur ce tout ce qu’il se passe dans la médecine pédiatrique en général.
Quels sont les bienfaits de l’ostéopathie pour les nourrissons ?
Il peut y avoir bien sûr des difficultés chez le nourrisson, liées à l’intensité des forces
qui se sont exercées sur lui pendant l’accouchement. Mais il est au moins aussi important de trouver les signes de l’intensité d’une adaptation PENDANT la grossesse ; ces signes sont très différents en fonction de la cause et du moment d’installation.
L’intérêt de l’ostéopathe va être d’observer si le bébé n’a pas des difficultés dans son adaptation néo natale. cela conditionne la façon dont le nourrisson va réussir à gérer cette période. L’ostéopathie est potentiellement utile dans toute sa durée, sur toute cette période d’adaptation.
Quelques conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
Le conseil que je donnerai est qu’il ne faut absolument pas transiger sur la qualité et la sincérité de ce que l’on fait.
L’ostéopathie n’est pas une activité à développer, c’est une médecine dans laquelle le praticien s’épanouira par la qualité de ce qu’il fait. La médecine n’est pas une activité ; c’est une approche qui doit intégrer les qualités profondes de chacun sur le plan humain.
Jean-Marie Briand
(professeur)
Rafael Zegarra-Parodi
Portrait de Rafael Zegarra-Parodi, professeur au CEESO Paris entre 1999 et 2012, fondateur du département recherche avec Edouard-Olivier Renard. Il nous raconte son parcours, ses expériences à l’international et sa vision en tant que chercheur et ostéopathe D.O.
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
J’ai été attiré très tôt par les soins manuels sans savoir toutefois sous quelle forme j’allais pouvoir l’exprimer. Quand j’ai entendu parler de l’ostéopathie, elle était déjà reconnue en Angleterre mais pas encore en France et je savais intuitivement qu’il y aurait un mouvement vers la reconnaissance à accompagner en choisissant ce métier. J’ai ainsi effectué mes études au campus parisien du British College of Osteopathic Medecine (UK) d’où j’ai été diplômé en 1997.
Pouvez-vous nous raconter votre expérience dans la recherche scientifique ?
J’ai commencé à enseigner en France au CEESO Paris où j’ai créé le département recherche en 2004 avec Edouard-Olivier Renard, fondateur de l’établissement. J’ai par la suite travaillé en tant que chercheur à temps plein à l’A.T. Still Research Institute à Kirksville (USA), berceau de l’ostéopathie avant de revenir en Europe, notamment à l’University College of Osteopathy à Londres où j’ai dirigé le département des mémoires de fin d’études. Actuellement, je suis éditeur associé de l’International Journal of Osteopathic Medicine, la principale revue scientifique en ostéopathie et membre du bureau de la Fondation à but non lucratif COME Collaboration dont l’objet est de promouvoir l’amélioration de la qualité des soins par l’ostéopathie tout en promouvant la collaboration scientifique interdisciplinaire.
Vous avez récemment travaillé sur plusieurs objets d’études scientifiques ?
Aux USA, j’ai eu l’opportunité de travailler sur les modifications post-manipulatives de la micro-circulation cutanée. L’objectif était de revisiter avec un appareillage moderne les travaux initiaux du Professeur Irvin Korr, qui ont grandement contribué à intégrer l’ostéopathie dans le champ de la médecine conventionnelle. Je travaille désormais à l’autre opposé du spectre ostéopathique car une thérapie véritablement holistique devrait permettre, par définition, d’intégrer la dimension spirituelle dans l’alliance thérapeutique. Cela n’est pas encore décrit de façon explicite dans notre monde occidental mais nous venons de proposer le cadre théorique du modèle biopsychosocial pour faciliter cette inclusion et permettre aux patients et aux thérapeutes manuels, qui en exprimeraient le besoin, d’intégrer cette composante de façon éthique dans un cadre thérapeutique séculier.
Notre premier article scientifique sur ce sujet, co-écrit avec Dr Jerry Draper-Rodi, Docteur en Ostéopathie et Dr Francesco Cerritelli, Docteur en Neurosciences vient juste d’être publié. Notre objectif est de poursuivre ce travail en s’inspirant des modèles existants en neurosciences décrivant les pratiques des médecines traditionnelles amérindienne et amazonienne, qui intègrent depuis toujours cette composante spirituelle, pour proposer un modèle explicatif qui soit opérationnel pour les thérapeutes manuels occidentaux.
Quels sont les modules que vous avez enseignés au CEESO Paris ?
J’ai donné des cours de pratique sur les techniques manipulatives du rachis et des membres périphériques mais aussi des cours théoriques, notamment sur la préparation des mémoires de fin d’études. A l’heure actuelle, j’interviens désormais ponctuellement au CEESO Paris dans le cadre des mémoires de fin d’études tels que décrits désormais par les nouveaux décrets de la formation en ostéopathie parus en 2014. Ces décrets sont extrêmement précis sur les compétences (5 et 6 notamment) que les étudiants doivent désormais acquérir afin de développer leur capacité d’analyse critique.
Les futurs professionnels confrontés à une incertitude clinique doivent ainsi aller chercher les meilleurs niveaux de preuves scientifiques sur un domaine clinique, les combiner avec leur expérience clinique et celle de leurs aînés afin de pouvoir les intégrer dans le cadre d’un traitement manuel ayant pris en compte les attentes du patient. Bien que cela ne soit mentionné nulle part dans les décrets, il s’agit de l’ « evidence-based medicine » et que les ostéopathes puissent désormais adopter le langage commun utilisé par l’ensemble des professionnels de santé en France est une très bonne chose.
Quels sont vos conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
Restez curieux, développez votre sens de l’analyse critique, améliorez vos propres filtres sur l’ensemble des informations que vous allez recevoir, cela vous aidera à optimiser la prise en charge thérapeutique de vos patients.
A titre personnel, il est important d’apprendre à dépasser ses zones de confort et de savoir en revenir avec l’esprit plus ouvert et plus tolérant. Il est également important d’enrichir ses compétences culturelles afin de mieux comprendre l’environnement spécifique de chacun de vos patients, cela vous aidera à devenir une meilleure personne et un meilleur professionnel.
Rafael Zegarra-Parodi
(professeur)
Anne Sophie Heissat
Portrait d'Anne Sophie HEISSAT, coordinatrice pédagogique et Directrice de la clinique interne.
Diplômée du CEESO Paris depuis 2010, Anne Sophie Heissat exerce en cabinet en parallèle de sa carrière d’enseignante au CEESO Paris. Après s’être occupé des mémoires et du département Recherche en collaboration avec Agathe Wagner, elle est désormais Directrice de notre clinique depuis 2018. Elle nous raconte son parcours depuis l’obtention du diplôme et sa vision de l’ostéopathie et de son enseignement aujourd'hui et pour les années à venir.
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
Depuis toute petite, j’ai toujours eu une vocation médicale avec l’envie de soigner les gens. J’ai commencé par faire médecine que j’ai raté de très peu et après cette grosse déception je me suis dit que j’allais faire totalement autre chose mais j’ai entendu parler de l’ostéopathie et du CEESO Paris et ça été une révélation.
Racontez nous votre expérience d’étudiante au CEESO Paris ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussée à choisir cette école ?
Il y a 15 ans on m’a présenté cette école comme étant la meilleure, elle était déjà très connue dans le milieu et on m’avait dit « si tu fais de l’ostéopathie, le seul endroit où tu dois aller c’est au CEESO » Je n’ai pas visité d’autres établissements et dès que je suis arrivée ici je m’y suis sentie hyper bien. Dès la P1 je me suis sentie et dans mon élément et dans mon école famille.
Vous êtes assez investie dans la recherche en ostéopathie et avez été publiée dans diverses revues scientifiques ; pouvez vous nous en dire plus sur votre expérience ?
En parallèle de votre cabinet et de vos différents rôles au CEESO Paris, vous collaborez également avec l’UCO depuis quelques années ; pouvez vous nous en dire plus sur cette collaboration ?
Parlez nous de votre nouvelle fonction à l’UCO ? Quel impact ce travail à l’UCO peut il avoir pour le CEESO Paris, tant au niveau des échanges qu’au niveau de la pédagogie ?
Je fais désormais officiellement partie du staff de l’UCO dans le sens où mon rôle d’examinateur externe c’est d’être une caution externe à leurs contenus de cours, leurs examens, la notation de leurs étudiants, etc.
J’ai donc un regard sur l’ensemble des cours qu’ils vont donner dans leur filière pédiatrique ce qui est extrêmement intéressant parce que ça va favoriser les échanges entre la pédagogie du CEESO Paris et la pédagogie de l’UCO mais aussi initier une collaboration au niveau de l'enseignement et de la pédagogie.
Nous avons déjà des enseignements de l’UCO qui viennent de temps en temps enseigner chez nous et ce sera intéressement de pouvoir aller parfois enseigner là bas aussi. C’est une première prise de contact qui j’espère va déboucher sur pas mal d’autres choses.
Pour toi, qu’est ce que devrait être le futur de l’ostéopathie ?
Ces derniers temps, l’ostéopathie a été un peu secoué, notamment par la publication de l’article de Cochin maintenant j’ai la conviction profonde que cet article va vraiment dans notre sens dans la mesure où il montre que ce n’est pas uniquement notre intervention technique qui fait notre efficacité mais vraiment notre prise en charge de manière générale.
Je pense que l’ostéopathie n’est pas seulement une thérapie manuelle mais vraiment une médecine ostéopathique à proprement parler et que dans un monde où les gens vont peut être, de moins en moins bien avec le télé travail, le stress, etc. la prise en charge ostéopathique et le fait que ce soit une thérapie mécanique va, pour moi, devenir une partie prépondérante de la santé de chacun et va compléter la médecine allopathique.
Des conseils pour les futurs diplômés ?
Il faut qu’ils croient ou plutôt qu’ils sachent qu’ils sont compétents, qu’ils sont bien formés et qu’ils aient confiance en eux et en l’avenir car même si il y a beaucoup d’ostéopathes diplômés, les ostéopathes que l’on forme au CEESO Paris sont souvent très performant et la demande grandit.
La médecine ostéopathique va prendre tellement plus de place dans les années à venir qu’on aura besoin de beaucoup d’ostéopathes compétents, jeunes et dynamiques.
Ayez confiance en vous et en l’avenir !
Charlotte Mernier
Ancienne élève du CEESO Paris, et passionnée par son métier, Charlotte Mernier s’est envolée au Royaume Uni après deux ans de pratique post-diplôme. Elle raconte son expérience à l’étranger, ses opportunités dans son parcours, et la reconnaissance de l’ostéopathie en dehors de la France, notamment à Londres. Zoom sur le chemin atypique d’une diplômée de l’école !
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
« Après l’obtention de mon diplôme, j’ai effectué un premier assistanat à Rueil-Malmaison puis à Chartres. En parallèle je travaillais comme ostéopathe en entreprises et intervenante pour des formations sur les troubles musculo-squelettiques. Deux ans plus tard je suis partie m’installer à Londres où j’ai ouvert mon cabinet. »
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
« De nature très manuelle et passionnée d’anatomie, le métier d’ostéopathe m’a permis de trouver ma voie : faire quelque chose de mes mains et être utile. »
Ce que vous retenez de l’école CEESO Paris ?
« Des rires, des pleurs, une belle bande de copains, un Mr Renard qui, par un regard, vous donnait envie d’avoir une cape d’invisibilité, et bien d’autres bons souvenirs. »
Les principales étapes de préparation de votre changement de pays ?
« À la fin de mes études, j’ai su que je voulais m’expatrier. Il a donc fallu choisir un pays afin de me mettre au parfum des réglementations. Après avoir hésité à retourner en Belgique, j’ai finalement opté pour l’obtention de l’équivalence anglaise de diplôme qui donne accès au Royaume Uni ainsi qu’à Singapour.
L’obtention de l’équivalence anglaise de diplôme m’a pris environ 10 mois. Je suis d’abord entrée en contact avec le GOsC qui m’a envoyé toutes les démarches à suivre. Le parcours s’effectue en 4 étapes :
1 – Analyse de votre profil, de vos résultats scolaires sur 5 ans et du programme de l’école dont vous êtes diplômé;
2 – Examen écrit en anglais avec envoi de 50 fiches patients en anglais;
3 – Oral : prise en charge de 2 patients dans la clinique de la BSO à Londres devant un jury de 2 ostéopathes anglais avec pour chaque patient un débriefing devant un jury de 3 personnes ; cet examen s’apparente au clinicat.
4 – Analyse de vos résultats aux 3 précédentes étapes et de votre casier judiciaire. »
Pratiquer en France, et à l’étranger… Quelles sont les différences majeures ?
« La première différence réside dans la langue et de pouvoir s’exprimer dans un langage médical qui n’est pas le vôtre. Ensuite chaque pays a une relation particulière au système de santé et de soins ; les gens ne se traitent pas de la même façon et n’ont donc pas les mêmes attentes.
En termes de reconnaissance, l’Angleterre possède un ordre des ostéopathes. La profession est reconnue et régulée ce qui lui permet de faire partie intégrante du système de santé. »
Des nouveaux projets, des nouveaux horizons que vous comptez explorer prochainement ?
« Londres est une ville incroyable et je m’y plais énormément. Maintenant que j’y ai fait mon nid, je compte garder l’exploration de nouveaux horizons pour les vacances. Concernant les projets, ce n’est pas ça qui manque ! Quelque chose devrait voir le jour courant d’année prochaine, mais chut je n’en dis pas plus… »
Dernier mot : des conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
« Patience, volonté et détermination ! Si vous aimez votre métier, le reste se fera tout seul. »
Charlotte Mernier
Caroline Bouin
Portrait de Caroline BOUIN, ancienne diplômée du CEESO Paris. Elle nous raconte son parcours et son expérience au sein de la start-up CYCL’OSTEO. A travers son témoignage, elle nous fait passer un beau message de solidarité et de remise en question perpétuelle dans le métier d’ostéopathe. Des valeurs à transmettre aux futurs professionnels de la santé !
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
J’ai d’abord été attirée par la démarche holistique et la philosophie de l’ostéopathie : j’ai tout de suite apprécié cet angle de vue radicalement différent de ce qu’on pratique en médecine académique. Le fait d’utiliser exclusivement ses mains comme outil de travail est une véritable liberté ; cela permet de pouvoir exercer partout, aussi bien en cabinet qu’à l’extérieur, en milieu sportif par exemple. Je trouvais très motivant d’apprendre à développer ses sens pour pouvoir exercer son métier. J’ai débuté les études d’ostéo sans garantie que ce métier me convienne, et c’est au fil des études que j’ai réalisé que c’était fait pour moi. Il existe peu d’études qui demandent autant de se remettre en question, d’évoluer personnellement, qui exigent de travailler sur soi pour pouvoir travailler sur les autres.
Pourquoi avoir choisi le CEESO Paris pour votre formation ?
J’avais deux amies qui étaient déjà étudiantes au CEESO Paris, elles m’ont fait de bons retours sur l’école. Ensuite, j’ai fait mes propres recherches, en me basant sur les éléments à prendre en compte pour bien choisir son école d’ostéopathie, tels que :
- Les agréments du Ministère de la Santé et les Certifications
- La clinique et le nombre de consultations effectuées tout au long des études
- Les dissections
- Les stages en milieu hospitalier
- L’ambiance générale au sein de l’école
J’ai également rencontré un ostéo qui m’a gentiment ouvert les portes de son cabinet pour me montrer ce qu’était vraiment ce métier, et mon choix s’est finalement porté sur cette école.
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
Diplômée en 2015, j’ai tout de suite été remplaçante en Haute-Savoie durant 9 mois. J’ai combiné cette première expérience professionnelle avec une année de formation pour obtenir le diplôme universitaire de philosophie de l’ostéopathie à Lyon. Cette année suivant la sortie de l’école a été passionnante avec une patientèle très variée : des touristes, des femmes enceintes, des sportifs de montagne… J’ai ensuite effectué un autre remplaçement dans le Gard. Cette deuxième expérience fut très différente : j’avais un suivi plus régulier des patients, dans un milieu rural, plus adeptes des médecines alternatives. J’ai ensuite décidé de conforter mon approche en périnatalité en suivant la formation d’Ostéonat à Paris avec Jean-Marie Briand et Thierry Leboursier. J’ai eu la chance à la fin du D.U de philosophie de voir mon mémoire de fin d’études publié dans un ouvrage collectif intitulé Approches philosophiques de l’ostéopathie, aux éditions Sully. L’université catholique de Lyon m’a ensuite proposé d’intervenir auprès des élèves de la licence Biologie et Humanités, ce que je fais depuis 2 ans.
Vous avez rejoint la start-up CYCL’OSTEO, racontez-nous cette expérience…
Après avoir achevé mon remplacement, j’avais l’idée de travailler sur mon lieu de vacances en proposant des consultations d’ostéopathie à domicile en me déplaçant à vélo. Je n’ai rien mis en oeuvre jusqu’à ce qu’une amie me parle d’un article sur CYCL’OSTEO. J’ai toujours cru au fait qu’on gagne à se regrouper, alors j’ai décidé de contacter tout de suite le fondateur de CYCL’OSTEO. On s’est mis d’accord pour que je lance le projet à Lyon à partir de juin 2017, après Toulouse et Bordeaux. L’idée était de développer la périnatalité et je pense qu’avoir son ostéopathe à domicile était complètement adapté pour les patientes enceintes et celles qui viennent d’accoucher. J’ai aussi réalisé que l’ostéopathie était très peu proposée pour la prise en charge des personnes âgées : je pense qu’on a encore beaucoup à faire de ce côté-là !
Je travaille également à mi-temps dans un cabinet près de Vienne (Isère), aux côtés de 3 autres ostéos avec lesquels on échange beaucoup sur la pratique. J’aime varier ma pratique, et je réalise que le travail à domicile et en cabinet groupé ont chacun leurs spécificités : ces expériences sont très enrichissantes, je n’ai pas le temps de m’ennuyer !
Aujourd’hui, je m’apprête à quitter Lyon pour revenir à Paris et collaborer avec une amie ostéopathe, Emmanuelle LINDGREN, qui vient d’ouvrir son cabinet dans le 19ème près des buttes Chaumont. Une nouvelle vie plus sédentaire mais tout aussi excitante va commencer pour moi !
Qu’avez-vous pensé de la formation au CEESO Paris ?
C’est une formation sérieuse, rigoureuse, où l’on peut s’inspirer de chacun des différents enseignants dans l’apprentissage de l’ostéopathie. Je me suis toute suite sentie capable de travailler après le diplôme, avec des bases solides. Je trouve que les stages en milieu hospitalier sont utiles car ils permettent de connaître le monde médical et de savoir de quoi nous parlent les professionnels de santé et les patients. Ces stages m’ont aussi permis de savoir trouver ma place dans le monde de la santé.
Quelques conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
Il est important de savoir se remettre en question, rester adaptable et optimiste. Quand on est étudiants, on rechigne souvent à faire des stages d’observation en cabinet. Je trouve pourtant que c’est indispensable de s’inspirer des diverses pratiques de l’ostéopathie, de réaliser qu’il n’y a pas deux ostéopathes identiques : chacun son style et les étudiants doivent trouver le leur ! Ce sont des points importants pour continuer sans cesse à progresser dans ce métier qui évolue tout au long de la vie de l’ostéopathe. Serrez-vous les coudes entre ostéos, car je suis persuadée que c’est de cette façon que l’on peut faire évoluer positivement la profession, et la garder vivante.
Caroline Bouin
Daniel Bontems
En sortant du CEESO Paris et de par sa formation initiale en EPS, Daniel Bontems a tout de suite été attiré par la prise en charge sportive de haut niveau. En intervenant auprès de sportifs exceptionnels comme celles de l’équipe de France féminine de football ou encore Serena Williams, cet ancien élève a percé dans l’ostéopathie et pratique maintenant dans le monde entier. Un portrait à découvrir et des projets à suivre !
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
« En sortant du CEESO, j’ai ouvert un premier cabinet sur Neuilly-Sur-Seine en 2011. En 2012, j’ai eu la chance et l’opportunité d’être pris en équipe de France féminine de foot en étant le premier ostéopathe exclusif à être pris dans une équipe de France tous sports confondus. Et puis, à faire de belles rencontres, comme au PSG avec Laurent Blanc, qui m’a envoyé des joueurs comme Marco Verrati, Thiago Silva et autres.
En Mars 2015, j’ai eu la chance d’avoir un petit coup de fil surprise, me proposant de m’occuper de Serena et Venus Williams pour quelques tournois (Wimbledon, Roland Garros…). Donc de belles rencontres ! »
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
« Avant d’être ostéo j’ai été professeur d’EPS pendant 1 an et demi, et le jour où j’ai voulu retenter le concours du CAPEPS, j’ai vu l’affiche CEESO Paris. Je me suis dit : « c’est ça qui me manque à ma palette de compétences Santé ». Puis j’ai eu envie d’aller plus loin et d’aider un peu plus les gens ! »
C’est quoi les projets actuels, futurs… ?
« Un projet actuel serait de créer un centre de santé à dominante ostéopathique, pour offrir les qualités de ma prise en charge et en même temps développer un centre qui soit à ouverture internationale.
D’autres projets après comme des ouvrages en cours d’écriture, aussi bien sur l’ostéopathie que sur ma vision ostéopathique du sport de haut niveau, ou dans d’autres domaines parce qu’à l’époque grâce au CEESO Paris, on avait pu avoir la formation avec Alain Pirron sur la phoniatrie. Je m’occupe également des gens dans le domaine de la musique et du chant, c’est également un milieu qui m’intéresse bien.
Après ce que j’aimerais bien faire, ça serait de créer des journées spéciales pour des maladies orphelines, qui permettent d’avoir une action collective sur un match de foot, de basket par exemple et le soir de faire un événement type concert de musique ! Tous ces dons seraient versés pour une association, donc à titre totalement bénévole mais avec principalement des patients sportifs ou dans le milieu de la musique. Tout cela sous l’égide de la société que j’ai créée : HVT international dont j’ai changé la terminologie. Les techniques qu’on voit en ostéo, c’est High Velocity Trust ou High Velocity Techniques mais je l’ai changé en High Vitality Treatment parce que j’avais de très bons résultats en termes de réussite sur mon cabinet, sur 80/90% de résultats sur mes séances. Donc j’ai voulu développer ça, et maintenant former des gens pour pouvoir aider le plus grand nombre. »
Ça ressemble à quoi l’emploi du temps de Daniel Bontems ?
« Si je reprends le mois de septembre, typiquement, je suis revenu de Los Angeles. Puis j’ai renchaîné directement sur trois semaines d’activités intenses de reprise au niveau des cabinets, puisque là, je suis aux alentours de 45 à 55 consultations par semaine pour mes deux cabinets. Le week-end dernier je suis allé du côté de Lille pour m’occuper de parachutistes dont un champion et une championne du monde de voltige, j’ai été voir ces gens-là… Et après, aucun mois ne se ressemble parce que le mois d’octobre va être un petit peu plus en France mais en novembre je vais repartir à l’étranger, notamment à Miami pour une semaine avec des chefs d’entreprises.
Je passe 1/4 de mon année sur des vols internationaux, soit pour des sportifs ou pour des chefs d’entreprise notamment dans le monde de la finance ou dans d’autres secteurs d’activités qui me sollicitent pour travailler du côté des États-Unis, de Londres, de Lisbonne… Cette année aussi peut-être du côté d’Hong-Kong ! »
Comme mot de la fin, un petit conseil à nos étudiants futurs diplômés ?
« Restez passionnés. Dynamiques. Restez toujours à la recherche des derniers articles, et aussi prenez du recul sur les vérités d’aujourd’hui, qui ne sont peut-être pas celles de demain par rapport, aussi bien à notre profession, que le monde médical. Puis s’ouvrir vraiment sur l’extérieur, car d’une, il n’y a pas que la France, et en même temps, le fait de s’ouvrir à l’international pour notre profession d’ostéopathe français, grâce à une bonne formation comme la nôtre, c’est en même temps l’occasion de faire la promotion de la qualité de notre enseignement, des compétences inculquées ici, parce qu’on a quand même une des 5 meilleures écoles de France ! Puis, on peut avoir un rayonnement international en envoyant des enseignants de notre école à l’étranger mais aussi en redonnant à l’ostéopathie ses lettres de noblesse ! »
Daniel Bontems
Marie Messager
Diplômée depuis 2014, Marie Messager présente un parcours plein d’expérience et d’entrepreneuriat dans le milieu ostéopathique. Toujours très active sur les événements sportifs et dans son cabinet, cette ancienne élève du CEESO Paris a pour vocation de vivre pleinement sa passion et de transmettre toute son énergie aux futurs ostéopathes. Avis aux étudiants : écoutez bien ses conseils sur l’insertion professionnelle !
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
- Des assistanats :
« Quelques jours à peine après avoir reçu les résultats du clinicat, en mai 2014, j’ai eu la chance de me voir proposer un remplacement à Blois au sein du cabinet Baronnet-Caillon. Habitant Paris, j’ai fait le choix d’aller travailler loin et même si les aller-retours étaient parfois difficiles, que les réveils étaient tôt, c’est le meilleur choix que j’ai fait. Ce cabinet qui tourne très bien m’a permis de découvrir la gestion d’un cabinet, de bien mettre en pratique mes connaissances ostéopathiques mais aussi de développer ma confiance en moi. En parallèle, j’ai eu la chance de pouvoir travailler en remplacement chez Sabrina Leménager à Boulogne Billancourt mais aussi chez Jean Marie Briand et Karine Lafaye à Chatenay Malabry. J’en profite pour remercier énormément toutes ces personnes pour la confiance qu’ils m’ont accordée et qui m’a permis d’arriver là où j’en suis maintenant. »
- Mes Osteos : intervention sur des événements sportifs et en entreprise
« L’été qui a suivi l’obtention mon diplôme, j’ai crée avec Samuel Urtado, ostéopathe et ancien du CEESO, une société nommée PRO OSTEO qui avait pour but de faire intervenir des ostéopathes en entreprise et sur des événements sportifs. Nous avions tous deux la chance d’avoir beaucoup de travail et nous nous sommes dis « pourquoi pas créer une structure qui permettrait de faire connaître l’ostéopathie auprès du grand public et d’apporter un peu de travail aux ostéopathes ? ». Fin 2016, débordés par nos activités, nous avons choisi de poursuivre nos projets séparément, lui avec OSTEO YOGA et moi avec MES OSTEOS (ayant le même concept que Pro Osteo). Avec ces structures, j’ai pu travailler en collaboration avec le CEESO Paris sur de nombreux événements et je remercie les responsables de l’école pour cette opportunité. Ainsi, de nombreux étudiants, supervisés par les tuteurs de Mes Osteos, interviennent régulièrement sur des événements pour prendre en charge les sportifs ou encore les salariés en entreprise. »
- Cabinet des Tournesols à Nandy
« J’ai décidé d’ouvrir mon propre cabinet à Nandy en octobre 2015 après avoir effectué une étude de marché sur 40 départements. J’ai donc transformé un appartement en un cabinet pluridisciplinaire où j’exerce maintenant avec une sage-femme, une pédicure-podologue, une diététicienne-nutritionniste, une psychologue ainsi qu’une psychomotricienne : le cabinet des Tournesols à Nandy ! »
- Team Sport Santé
« Au cours de ma petite pratique et notamment grâce au cabinet des Tournesols, j’ai découvert que même si l’ostéopathie était un métier fabuleux, nous avions besoin de travailler avec d’autres professionnels de santé pour traiter au mieux les patients. Nous avons donc développer un travail de plus en plus collaboratif au sein du cabinet mais nous avons aussi décider de créer avec ma collègue podologue et diététicienne, l’association Team Sport Santé afin d’intervenir ensemble, en complémentarité, sur des événements sportifs. Récemment, j’ai choisi de regrouper toutes ces activités au sein d’une seule société HEALTH Sport & Work. »
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
« Plus jeune, je faisais beaucoup d’athlétisme et j’ai subi de nombreuses blessures. J’ai été emmenée de médecin en médecin et rien n’y faisait. Ma mère m’a alors traîné de force voir un ostéopathe (méconnaissant ce métier, j’étais sceptique). En une séance, cet ostéopathe m’a remis sur pieds et m’a expliqué comment tout cela fonctionnait. Cette approche basée sur l’anatomie et la physiologie m’a alors passionnée et c’est la raison pour laquelle j’ai choisi cette belle voie. Quoi de plus beau que de pouvoir soulager ou enlever la douleur de quelqu’un simplement avec ses mains ! »
Ce que vous retenez de l’école CEESO Paris ?
« Pour être parfaitement honnête, mes études n’ont pas été une partie de plaisir. Comme beaucoup, j’ai dû travailler de nombreuses heures par semaine en parallèle de mes études afin de survivre au coût de la scolarité et de la vie parisienne. Ce n’était pas toujours facile de jongler entre les cours, dont le niveau était exigeant, et les horaires de travail salarié. Mais ce sont ces 5 années de labeur qui m’ont permises de développer une bonne capacité de travail et qui font, qu’aujourd’hui, je vis pleinement avec passion mon métier d’ostéopathe. »
Des nouveaux projets, des nouveaux horizons que vous comptez explorer prochainement ?
« Mon projet court-terme est de bien consolider les bases de ce que j’ai construit jusque alors. Puis, début 2019, je dois ouvrir un 2ème cabinet pluridisciplinaire (actuellement en construction) à Versailles au niveau de la gare Versailles Chantiers dans lequel je travaillerai en collaboration avec un autre professionnel de santé. Ainsi, je jonglerai entre le cabinet de Nandy où Ophélie Graffan, ostéopathe diplômée du CEESO, exerce avec moi depuis quelques mois et le futur cabinet de Versailles. »
Quelques conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
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Préparer son installation : lorsqu’on est étudiant, on est assez cadré. Un fois diplômé, vous êtes plus ou moins lâché dans la nature. La vie post-diplôme c’est comme la retraite, ça se prépare, et plus tôt vous le ferez, plus ce sera facile…
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Continuer à se former : Still (fondateur de l’ostéopathie) disait que l’ostéopathie s’apprend toute sa vie. Alors je n’ai que 3,5 ans d’expérience post-diplôme donc je ne sais pas pour toute la vie mais j’ai effectué quelques formations depuis ma sortie d’école et ceci a fortement contribué à faire de moi une meilleure ostéopathe. Je ne doute pas d’avoir de nombreuses choses à apprendre les prochaines décennies.
- S’entourer d’une bonne équipe :
- De professionnels : chacun son métier ! J’ai mis beaucoup de temps avant de le comprendre mais on ne peut pas maîtriser tous les domaines. Alors entourez-vous de professionnels compétents qui vous feront gagner énormément de temps ! Selon moi, les 2 indispensables sont un expert-comptable et la société SIMPLEBO. Simplebo, c’est une société qui fait des sites internet notamment pour de nombreux anciens du CEESO. Mais avec leurs conseils c’est surtout la solution pour pallier au manque de culture en marketing/communication et la clef du développement de votre cabinet.
- D’amis qui vous tirent vers le haut : éliminer les gens négatifs de votre entourage et garder près de vous ceux qui feront ressortir le meilleur de vous-même. Pour ma part, j’ai la chance de compter parmi mes plus proches amis Caroline Ozanam, Ostéopathe à Saint-Nazaire et ancienne du CEESO Paris et je la remercie beaucoup pour son soutien, ses encouragements, sa disponibilité mais aussi pour ses manipulations qui m’ont bien soulagées ! Eh oui, après 5 ans de manipulations pendant nos études, un bon check-up ostéo est nécessaire…
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais »
Marie Messager
Myriam Sellah
Lors de l’obtention de son diplôme au CEESO Paris, cette ancienne étudiante a développé son propre cabinet à La Réunion. Entre souvenirs de l’école et conseils pour nos futurs étudiants, Myriam nous retrace son chemin et les choix de son parcours, notamment sa spécialisation vers la périnatalité dans la prise en charge ostéopathique. Une interview qui donne envie de découvrir les spécificités du métier !
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
« Après l’obtention du diplôme en 2004, je me suis installée à l’Île de la Réunion où j’ai grandi.
Pour permettre à mon cabinet de se développer tranquillement, j’ai fait un mi-temps d’assistanat dans un autre cabinet pendant les 2 premières années. Je me suis posée dans une grande case créole ancienne, avec d’autres professions de santé, et une salle d’attente qui donne l’impression d’être « à la maison » et que les patients apprécient beaucoup.
J’ai continué à me former sur 2 voies bien précises :
– D’une part dans la prise en charge périnatale au point que je ne reçois plus que les bébés, enfants, et les femmes pour troubles du périnée.
– D’autre part j’ai été très convaincue dès les études de la nécessité de travailler sur soi. Ce chemin m’a menée à enseigner une gestuelle corporelle d’équilibre qui se nomme Azoth. »
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
« C’était une révélation en tant que patiente d’abord. Puis une décision de reprendre des études à 23 ans pour faire de l’ostéo. E.O Renard m’a vraiment encouragée dès le premier entretien. À l’époque en 1998, ce n’était pas une profession reconnue. »
Ce que vous retenez de l’école CEESO Paris ?
« Plein de choses : du sérieux, du professionnalisme, des amis, et du très gros stress aussi quand on savait que Monsieur Renard allait nous noter sur notre examen ! »
Être ostéopathe à l’Île de la Réunion, ça donne quoi ?
« Comme partout, le taux d’installation a explosé. C’est vraiment triste pour cette profession de voir comment elle s’étouffe et suffoque toute seule. »
Pourquoi avoir choisi de se spécialiser dans la périnatalité ?
« J’ai eu l’énorme chance que Thierry Leboursier me propose un sujet de mémoire clinique au sein d’une maternité. Cela a vraiment facilité la suite de mon parcours, car j’ai pu commencer immédiatement sans appréhension. Être à la Réunion pose un problème de distance par rapport à la métropole pour les formations sur des WE. Mais être éloignée a eu la dynamique positive de me permettre de me faire confiance et de développer ma propre approche, étayée et confirmée par les formations que j’ai faites jusqu’ici. J’ai l’énorme chance de travailler en réseau avec des gens formidables. »
Des nouveaux projets, des nouveaux horizons que vous comptez explorer prochainement ?
« Je suis dans le cas particulier de vivre avec une maladie chronique qui m’a contrainte à revoir beaucoup de choses. Je ne travaille qu’à mi temps et principalement assise. La spécialité est une chance : elle me permet de pouvoir encore travailler. J’aimerai beaucoup transmettre ce que je fais. »
Dernier mot : des conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
« Prenez, dès l’installation, une prévoyance pour vous protéger financièrement en cas de pépin de santé !!! Nous, les ostéopathes, sommes très vulnérables car tous les organismes qui savent nous trouver pour les charges, ne prévoient absolument rien si nous sommes malades. Après, c’est trop tard. »
Myriam Sellah
Matthieu Gonzalez
Portrait de Matthieu Gonzalèz, ancien du CEESO Paris et passionné par l’ostéopathie dans le milieu sportif. Il nous confie sa vision réaliste du marché actuel des ostéopathes français, et prône à travers cette analyse, l’éthique, l’humilité et le respect. Des valeurs à transmettre aux futurs professionnels de la santé !
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
Après l’obtention de mon diplôme en 2013, je suis rentré à Nantes, région où j’ai grandi. J’ai eu l’opportunité d’effectuer des remplacements récurrents chez des “anciens” praticiens, qui m’ont vite permis de voir du monde et de mettre en application ce qui m’avait été enseigné. Cette année allégée, qui précédera mon installation à Guérande m’a permis de rencontrer certaines personnes à Idhéo, qui m’ont encouragé à suivre l’année complémentaire.
Je suis, depuis, passé d’observateur à assistant de cours avec Olivier Caron puis, en charge d’une matière structurelle et assistant en clinique. J’y apprécie d’ailleurs le fonctionnement qui nous remet en question chaque année et ne permet la progression hiérarchique que par évaluation ainsi que sur le retour des étudiants. Je trouve que l’enseignement est une formidable raison de se tenir à jour et de se former régulièrement. Dans le sport et les neurosciences pour ma part.
Nous avons également monté une association, avec des amis ostéopathes, qui nous a d’abord permis de nous retrouver en tant que praticiens sur des événements sportifs, de partager, mais aussi de croiser d’autres passionnés. Ceci m’a par ailleurs permis de rencontrer et d’accompagner occasionnellement quelques athlètes olympiques et d’intervenir sur des compétitions continentales.
Je suis depuis, impliqué dans un club de rugby qui évoluait l’an dernier en Fédérale 1 élite.
Nous avons depuis, un peu levé le pied car c’est devenu un “marché” très concurrentiel, un peu agressif commercialement, et ce n’est pas le but de notre investissement.
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
L’ostéopathie n’était pas une vocation pour moi: je suis passé par un échec dans l’armée de l’air ainsi que par une Licence Staps menée à terme. J’ai postulé au CEESO Paris avec l’envie de m’impliquer dans le sport autrement que par la voie de la préparation physique ou mentale: je voulais aborder l’athlète sous différents angles afin de tenter de l’aider plus globalement. J’ai depuis découvert un métier de soins, au sens plus large.
Ce que vous retenez de l’école CEESO Paris ?
Je pense avoir été marqué par la responsabilisation et le côté professionnalisant de la formation. Nous étions à la fois très libres et plutôt obligés de réussir. C’était à double tranchant pour moi car j’y suis rentré un peu “jeune” mais je crois que nous avons eu la chance d’être bien aiguillés: notamment par Laurent Fabre, pour ma part.
Des nouveaux projets, des nouveaux horizons que vous comptez explorer prochainement ?
Je suis un curieux: je lis beaucoup de parutions, d’articles et j’échange régulièrement avec des amis et confrères. Je compte continuer à me former afin d’étoffer ma pratique. Je vise notamment deux D.U: l’un en préparation physique & réathlétisation et l’autre en méditation de pleine conscience, que je pratique. Le but étant de trouver des clés pour aider mes patients / athlètes. J’espère également concrétiser un projet en cours, visant à prendre en charge des athlètes handicapés au sein d’une Fédération.
Dernier mot : des conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
Le paysage ostéopathique est un peu chargé et il n’est pas rare de voir des comportements commerciaux. Je crois que c’est justement par sa discrétion et son respect pour des valeurs plus éthiques, qu’un praticien se fait une place sur du long terme. Je crois par ailleurs qu’il faut tenter d’accompagner au mieux la demande des patients en leur consacrant du temps, de l’écoute, en les rendant autonomes, mais aussi en se formant et en restant respectueux vis à vis des professionnels qui nous entourent.
Bien qu’en capacité à prendre en charge de nombreuses choses, nous devons rester humbles.
Matthieu Gonzalès-Bandrès
Eléonore Schmitt
Après 2 ans de travail intense et de persévérance depuis l'obtention de son diplôme, Eléonore SCHMITT, nous raconte son parcours et comment elle a pu ouvrir son cabinet à Paris. A travers son témoignage, elle nous fait passer un beau message de persévérance, et d’humilité. Des valeurs à transmettre aux futurs diplômés en ostéopathie !
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
Ce qui m’a donné envie, c’était la prise en charge du patient dans sa globalité. Je suis quelqu’un qui aime le contact humain, j’ai toujours eu envie d’apporter quelque chose, et la réflexion intellectuelle qui va avec la prise en charge ostéopathique me plaît vraiment. Poser mon propre diagnostic ostéopathique me tenait à cœur, tout comme d’être indépendante.
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
Après l’obtention de mon diplôme en 2015, j’ai commencé par 2 ans de collaborations auprès d’ostéopathes renommés, un ostéopathe à Chartres et une autre à Boissy-st-léger. Je faisais beaucoup d’heures, et l’idée d’ouvrir mon cabinet par la suite me motivait. Parallèlement durant plus d’un an, j’ai également effectué des consultations en entreprise au sein de la SNCF, en moyenne une intervention tous les mois.
Après 2 ans de travail intense et d’expériences acquises, j’ai pu ouvrir mon cabinet dans le 16e arrondissementà Paris. Ça été une belle réussite dont je suis fière, et actuellement le cabinet marche bien…
Aujourd’hui, je continue à me former, je pense que c’est une démarche vraiment nécessaire en tant qu’ostéopathe. Evoluer tout le temps, ne pas rester sur ses acquis. Depuis 2015, j’ai donc suivi différentes formations continues :
- au CEESO Paris celle d’Anne Macquet, et celle de Stéphane Breton
- au CFPCO celle de Sylvie Lessard sur les plagiocéphalies et celle d’Isabelle Hue sur l’ATM
Je fais environ deux formations continues par an. Les deux prochaines sur la liste sont celles sur la douleur avec Laurent Fabre.
J’ai aussi eu la superbe opportunité de commencer à écrire des articles dans la Rubrique santé du magazine« Questions de Femmes ». Au total, 5 articles sur l’ostéopathie écrits sur l’année 2018 ! Mes projets pour 2019 sont de faire intervenir différents médecins dans mes articles, afin de montrer la plus-value que peut avoir l’ostéopathe dans différentes problématiques de santé.
Ce que vous aimez le plus dans le métier d’ostéopathe ?
La reconnaissance lorsque mes patients se sentent mieux, ça me donne envie d’en faire toujours plus !
Ce que vous retenez de la formation au CEESO Paris ?
Ce que j’ai aimé, c’est le côté rationnel dans la manière d’enseigner. L’approche très globale, logique et cohérente. L’enseignement reçu nous permet une bonne communication derrière avec les médecins. Les professeurs sont expérimentés, dynamiques et passionnés. Ils se remettent en question dans leur pratique, ce qui est appréciable.
Etes-vous satisfaites du suivi que nous faisons de nos anciens étudiants ?
Oui, le CEESO Paris est un bon appui si on a besoin d’aide à la sortie des études, on sait que la porte est toujours ouverte. Le directeur a un œil sur tout, et un œil bienveillant.
Dernier mot : des conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
Soyez persévérants, passionnés et déterminés. Fixez vous des objectifs précis et réalisables. Faites les choses étapes par étapes sans trop vous précipiter. Entourez vous des bonnes personnes pour évoluer… N’ayez pas peur de voir les choses en grand !
Eléonore Schmitt
Raphaël Avanozian
Une fois sorti du CEESO Paris, Raphaël Avanozian s’est formé à d’autres approches thérapeutiques pour compléter sa technique. Passionné par la recherche et les nouveaux horizons, il a étudié et pratiqué à l’étranger pour finalement nous faire partager son expérience ! Un parcours passionnant à lire sans modération !
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
« En Angleterre, j’ai intégré le Master de l’University College of Osteopathy de Londres (Ex British School of Osteopathy). Durant mes études, je me suis très vite formé comme « sports massage therapist ». C’était une formation organisée au sein de l’UCO, tournée vers des techniques de « deep tissue » et de « stretching » qui nous permettait d’être couverts par des assurances professionnelles et ainsi de travailler comme praticiens dans le privé. En plus des cours et des nombreuses heures de clinique obligatoires, j’ai trouvé ça très intéressant comme approche thérapeutique. J’ai très vite travaillé dans plusieurs cliniques de thérapie manuelle et d’ostéopathie.
Plus tard, en dernière année, j’ai décidé de me former comme « Medical Acuponcturist » grâce aux techniques de « Dry Needling », encore une valeur ajoutée au traitement. L’UCO venait de créer un partenariat international et j’ai eu la chance d’être sélectionné pour faire parti d’un échange inter-universitaire avec l’Australie lors de mes études : 1 mois à la Victoria University de Melbourne afin de pratiquer en clinique. A la fin du Master, les étudiants ont la possibilité de travailler quasiment n’importe où sur le globe ! Mais j’ai choisi de retourner en France afin de commencer à développer mon cabinet et une patientèle, à Toulon. »
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
« J’ai toujours voulu faire un travail manuel qui ne soit pas répétitif. Ne connaissant pas encore l’ostéopathie, j’avais pour objectif de devenir kinésithérapeute. J’ai fait plusieurs stages dans des cabinets de kiné (ce que je conseille à tous mes futurs collègues de faire) c’est là que j’ai pour la première fois entendu parlé de cette thérapie. Je me suis ensuite renseigné sur les études, plus longues que kiné (5 ans au lieu de 3). Je n’ai pas de regrets, je trouve ce métier beaucoup plus orienté vers le diagnostic : ce qui est le plus compliqué ! »
Ce que vous retenez de l’école CEESO Paris ?
« Le CEESO Paris est une école à taille humaine, j’avais été déçu de voir trop d’étudiants entassés dans des salles autour d’un seul professeur sans assistant. Au CEESO Paris, il n’y avait pas cette distance avec le corps enseignant, comme on peut trouver dans les facs de médecine. »
Les principales étapes de préparation de votre changement de pays ?
« D’abord par des stages de courte durée (3/4j) l’équipe administrative avait signé des accords avec la BSO qui nous permettait un échange en clinique comme observateur (sans assurance, donc sans pratique autorisée). J’en ai effectué deux avant de prendre une décision. Lors du deuxième, j’ai rencontré le directeur de la formation Master, qui était très intéressé par des profils étrangers. À partir de là, ce n’était plus qu’une question administrative des deux côtés, et de patience. Il a fallu valider chaque Unité de formation grâce aux crédits ECTS puis faire un examen de motivation. L’examen pratique s’est déroulé sur 4 semaines non-stop en clinique sous contrôle des tuteurs. Et voilà ! »
Pratiquer en France, et à l’étranger… Quelles sont les différences majeures ?
« Sur le fond, les deux pays pratiquent une ostéopathie similaire. Cependant, le rapport au structurel est plus développé en Angleterre et est sujet à plus de recherches médicales. Toutes les techniques viscérales ou crâniennes n’ayant pas fait leurs preuves restent optionnelles lors des cours. La pratique « à la française » demeure une référence européenne, de par sa diversité de techniques. La formation continue est aussi un point très important, elle est obligatoire en Angleterre, le GOSC (ordre des ostéopathe R-U) vérifie régulièrement les mises à jour.
Des nouveaux projets, des nouveaux horizons que vous comptez explorer prochainement ?
« Je suis récemment devenu officier de réserve dans la Marine Nationale comme ostéopathe. J’ai la chance d’être affecté au Commando Hubert (nageurs de combat), ce qui me permet de côtoyer des sportifs de très haut niveau assez particuliers. L’appui d’un ostéopathe reste expérimental, mais cette démarche est en phase de tests avec le corps médical ce qui permettra peut être à la profession de se faire une place un jour dans le SSA (service santé des armées)…à suivre ! »
Dernier mot : des conseils pour les futurs diplômés du CEESO Paris ?
« Je conseille fortement aux étudiants les échanges internationaux qui permettent de voir d’autres approches thérapeutiques. Le bénévolat à l’international est aussi une source de rencontres professionnelles très riches. Je recommande aussi la formation internationale du CEESO Paris qui vous apporte des bases solides pour bien commencer en V.O ! »
Raphaël Avanozian
Yannick Mullié
Diplômé du CEESO Paris, Yannick Mullié s’est professionnalisé à la suite de sa formation d’ostéopathie à l’étranger, et plus particulièrement au Canada. Entre pratique et recherches, le parcours d’un ancien élève qui étend l’ostéopathie à d’autres horizons.
Votre parcours depuis la sortie de l’école CEESO Paris ?
« Diplômé depuis 10 ans, j’ai d’abord ouvert un cabinet en Loire atlantique, puis au bout de 3 ans et pour satisfaire mes envies de voyages, j’ai immigré au Canada (Québec). J’y ai travaillé depuis, d’abord à temps plein puis maintenant à temps partiel depuis mon retour aux études. J’ai repris une maîtrise en sciences de la réadaptation pendant laquelle j’ai étudié le rôle de la proprioception à la marche chez les personnes en santé et hémiparétiques. Ce travail a mené à une publication (Mullie Y & Duclos C, 2014). Par la suite, attiré par les mécanismes sous-jacents à ces questions, j’ai poursuivi avec un Doctorat en Neurosciences où j’étudie actuellement la contribution des ganglions de la base à la locomotion, la tâche d’atteinte et les ajustements posturaux nécessaires à son exécution. »
Ce qui vous a donné envie de faire de l’ostéopathie – Pourquoi ce métier ?
« C’est l’ostéopathie qui est venue à moi et non l’inverse. Le premier cadeau de Noel dont je me rappelle est un corps humain miniature en plastique que l’on pouvait ouvrir pour observer les différents os et organes du corps humain. De plus j’ai toujours été intéressé par les mécanismes et la compréhension de ceux-ci. Quand j’ai été mis en contact avec une certaine explication du fonctionnement du corps humain, j’ai été séduit. »
Ce que vous retenez de l’école CEESO Paris ?
« Je retiens du CEESO Paris, un sérieux dans tous les domaines, dans la rationalité des approches enseignées, dans la qualité des terrains de stage que j’ai fréquenté ainsi que dans la qualité des intervenants dans les matières fondamentales enseignées. »
Les principales étapes de préparation de votre changement de pays ?
« Il faut comprendre que l’Amérique du Nord et le Canada fonctionne selon le principe de l’immigration CHOISIE. Pour travailler ou étudier au Canada, il faut un VISA délivré par les autorités canadiennes. Celui-ci est fonction du dossier d’application à l’immigration et du programme choisi (immigration temporaire = visa ; immigration long terme= résidence permanente) (cf le site de l’ambassade du Canada à paris). »
Pratiquer en France, et au Canada… Quelles sont les différences majeures ?
« La pratique est différente et à bien des égards. Tout d’abord, il faut un visa de travail (un visa d’étude ne permet pas de travailler et inversement pour le visa de travail). Ensuite, en fonction de son lieu d’exercice (Québec inclus), il faut maîtriser l’Anglais (le canada est un pays bilingue). Du point de vue pratique, les consultations en ostéopathie sont soit déductibles d’impôts passé un certain montant soit remboursées par les assurances dans une certaine limite. Or délivrer un tel reçu est fonction de son appartenance à une association professionnelle (et elles ont toutes leurs critères d’appartenance).
Sans reçu, pas de déduction/ remboursement donc pas de patients en consultation. Il existe une différence dans le rapport au corps également. Quitter ses vêtements chez l’ostéopathe est inhabituel, il faut apprendre à traiter nos patients en short/T-shirt ou vêtements de yoga, un peu comme le font les ostéopathes Britanniques, Australiens ou Américains. Enfin, les clients sont habitués à voir leurs professionnels de santé régulièrement. Proposer un rendez-vous à 6-8 semaines par principe, c’est de facto être incapable de développer une pratique clinique pérenne. D’un point de vue professionnel élargi, l’ostéopathie est en cours de reconnaissance. Celle-ci prendra la forme d’un ordre et de programmes de formations universitaires.
Les ordres sont protecteurs envers leurs membres et comme nous fonctionnons en mode d’immigration choisie, le gouvernement consulte les ordres professionnels pour avoir une idée des besoins du marché. Si l’ostéopathie entre à l’Université, il est fort probable que la porte se ferme de façon définitive puisque les formations à l’ostéopathie en France ne sont pas universitaires. En d’autres mots, le temps presse pour ceux qui envisagent d’émigrer au Canada. »
Des nouveaux projets, des nouveaux horizons que vous comptez explorer prochainement ?
« Ma vie professionnelle comporte deux pôles, le premier dans la recherche universitaire et le second en Ostéopathie. Je vais donc sous peu être confronté au choix de l’arrêt de ma pratique clinique pour possiblement prendre des engagements dans la communauté ostéopathique (association professionnelle, ordre, programme universitaire). Il se peut aussi que les compétences universitaires acquises me permettent d’ouvrir une carrière de chercheur en Neurosciences et en biomécanique dans un contexte universitaire ou dans l’industrie privée. Mon avenir n’est pas encore déterminé pour le moment. »
Dernier mot : des conseils pour les futurs diplômés du CEESe
« Les mêmes que j’ai reçu au cours de mon développement personnel et professionnel :
1) Faites ce que vous savez faire et faites le bien !
2) L’ostéopathie doit rester simple, utiliser le raisonnement critique, la zététique et la pratique basée sur les données probantes dans votre exercice au lieu des approches à la physiologie bancale, vous n’en deviendrez que plus performant.
3) Think outside the box !!! »
Yannick Mullié
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