La rédaction d’un mémoire de fin d’études est une étape incontournable de votre formation en ostéopathie pour devenir ostéopathe. Pour structurer efficacement votre mémoire, vous pouvez utiliser certaines méthodes connues.
Dans ce nouvel article de blog, nous vous guiderons à travers chaque section de la méthode IMRAD :
- Introduction,
- Methods,
- Results,
- Discussion
Cette méthode est couramment utilisée dans les sciences biomédicales. Nous vous offrons en bonus des conseils pratiques pour la rédaction de votre mémoire de fin d’études.
Étape 1 dans la rédaction de votre mémoire : l’introduction
L’introduction représente la toute première section de votre mémoire de fin d’études en ostéopathie. Elle doit être suffisamment bien tournée pour capter immédiatement l’intérêt du jury en allant droit au but. C’est-à-dire en présentant clairement le contexte et la problématique de votre recherche.
Points à traiter dans l’introduction de votre mémoire
- Contexte général : Présentez le sujet de votre étude, en expliquant son importance et en détaillant brièvement la manière dont vous allez en parler.
- Problématique : Formulez explicitement la question centrale de votre recherche. Par exemple : « La thérapie myofasciale a-t-elle un rôle à jouer dans le soulagement de l’apnée du sommeil ? »
- Objectifs : Définissez clairement les objectifs de votre étude.
- Méthodologie : Décrivez aussi la méthode que vous allez utiliser pour répondre à votre problématique. En l’occurrence dans cet article, nous nous basons sur la méthode IMRAD, spécifiez-le en introduction.
- Annonce du plan : Présentez la structure de votre mémoire pour guider le lecteur.
Le choix du sujet
Le choix du sujet est une étape déterminante. Il convient d’en parler dès l’introduction avant d’annoncer rapidement la couleur de votre mémoire de fin d’études. Le sujet choisi doit être pertinent, spécifique et réalisable dans le cadre de votre formation d’ostéopathie.
Choisissez un sujet qui vous passionne et qui a évidemment un lien direct avec votre pratique future de l’ostéopathie.
Optez pour un trouble ou une maladie qui présente un intérêt clinique significatif, comme les lombalgies chroniques ou les troubles musculo-squelettiques, par exemple.
Assurez-vous qu’il existe suffisamment de littérature scientifique sur le sujet permettant d’étayer votre propos et appuyez vos sources. Utilisez des bases de données comme PubMed, Google Scholar, ainsi que des ouvrages spécialisés, généralement mis à disposition au sein de votre école d’ostéopathie.
Étape 2 : La collecte de l’information et l’enrichissement de votre mémoire de fin d’études
Peu importe que vous soyez étudiant en ostéopathie ou sciences du langage… La collecte d’informations est une étape clé assez longue qui peut vite dégénérer. Ne perdez pas de vue votre objectif principal ! Certaines informations ne sont pas toutes utiles ni pertinentes. L’objectif n’est pas de “baratiner” votre auditoire mais d’instaurer une réflexion et de soulever des interactions.
Si besoin, faites le tri pour ne pas vous retrouver submergé·e de données.
Attention de ne pas proposer un mémoire inspiré de tendances minimalistes ! Mieux vaut épurer seulement votre intérieur… Un manque d’informations peut en effet vous pénaliser et amener le jury à penser que vous le travail n’a pas été effectué en profondeur. 😉 Vous devez avancer des preuves solides tout au long de votre argumentation.
Les données peuvent provenir de diverses sources.
- Prises de notes durant les stages : Notez vos observations cliniques et les cas intéressants que vous rencontrez durant vos stages d’ostéopathie.
- Interviews : Réalisez des entretiens avec des professionnels de santé et des patients pour recueillir des témoignages et des avis d’experts.
- Sondages : Mettez en place des questionnaires pour collecter des données quantitatives et qualitatives sur les expériences des patients.
- Enquête de satisfaction : Évaluez l’efficacité des traitements ostéopathiques à travers des enquêtes de satisfaction auprès des patients traités.
Étape 3 : La présentation des résultats et la synthétisation des données collectées
La section des résultats doit présenter clairement les données que vous avez collectées. Il existe plusieurs façons de les visualiser. Vous pouvez utiliser des graphiques pour illustrer les tendances et les relations entre les variables. Votre mémoire n’en sera que plus dynamique et attrayant visuellement !
✨ Autre astuce : présentez les données numériques sous forme de tableaux pour une lecture facile et une meilleure compréhension du jury.
N’hésitez pas à glisser quelques citations ou des résumés des témoignages pour enrichir votre analyse et “pimper” le contenu du mémoire.
La discussion doit permettre d’interpréter les résultats et les mettre en perspective par rapport à la littérature existante. Quant à la conclusion, elle devra répondre à la problématique initiale… Ce qui nous amène à l’étape 4 de votre mémoire de fin d’études ! ⬇
Étape 4 : Comment réussir la conclusion de votre mémoire de fin d’études ostéopathiques ?
La conclusion d’un mémoire de fin d’études ostéopathiques vous offre l’opportunité de synthétiser vos propos et de donner une vue d’ensemble des travaux menés.
Pour la réalisation de la conclusion, faites un bref résumé des sections principales du mémoire, en soulignant les points essentiels de chaque partie. Vous aiderez ainsi le jury à se rappeler des éléments importants de votre travail. (N’oubliez pas que votre mémoire n’est pas le seul à être évalué et que vous présentez vos travaux et recherches à des êtres humains bien souvent aussi fatigués que vous par ces périodes d’examens.)
Présentez les résultats obtenus en les liant aux hypothèses ou aux questions de recherche initiales.
Si vous avez émis des hypothèses, évaluez-les à la lumière des résultats obtenus. Indiquez si elles ont été confirmées ou infirmées.
ET SURTOUT…
Expliquez comment vos résultats peuvent être appliqués dans la pratique ostéopathique. 😉 Quels sont les bénéfices potentiels pour les patients, les praticiens ou la discipline en général ?
💡 Autre point important à considérer : N’oubliez pas de mentionner les limites et biais de votre étude. Que ce soit en termes de méthodologie, de taille de l’échantillon ou de contraintes temporelles, il est préférable de montrer que vous avez une vision critique et consciente des aspects à améliorer.
Terminez sur une note positive qui ne déprimera pas le jury !
Enfin, relisez-vous attentivement pour corriger les fautes et vous assurer de la clarté de votre propos. Si possible, faites relire votre conclusion par un collègue ou un ami. À force de vous lire les mêmes lignes, vous ne verrez plus vos fautes. Vous pouvez aussi utiliser un correcteur orthographique gratuit.