Comment s’installer en libéral une fois l’école d’ostéopathie terminée ?

Par où commencer une fois sorti de l’école d’ostéopathie ?

Vous avez donné le meilleur de vous-même pendant ces 5 années d’études. Désormais, vous voilà prêt à soulager vos futurs patients de maux qui empoisonnent leur quotidien. Mais avant d’enfiler la blouse et obtenir la reconnaissance éternelle que vous méritez, il vous faut encore régler quelques détails…

Les premières démarches à effectuer après l’école pour être ostéopathe en libéral

Une fois diplômé de l’école d’ostéopathie, il est essentiel de se lancer dans une série de démarches administratives pour pouvoir exercer en libéral.

  1. La première étape consiste à s’inscrire auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et à obtenir un numéro Adeli. Cette démarche vous permettra de bénéficier de la reconnaissance légale nécessaire pour exercer la profession.
  2. Il est également important de souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle pour se protéger en cas de litiges.
  3. En parallèle, la création d’une structure juridique (autoentreprise, microentreprise, société…) doit être envisagée. Vous obtiendrez par la suite un numéro de siret.
  4. Pour faciliter la gestion financière de votre activité, l’ouverture d’un compte bancaire professionnel est vivement recommandée.

Des cours en 5ème année ainsi que des présentations par des professionnels du secteur (prévoyance, assurance, mutuelles, experts comptables, …) vous permettrons d’avoir une connaissance parfaite de toutes les démarches administratives nécessaires pour votre début d’activité.

La création de votre réseau professionnel

🧙‍♀️ Nos tips supplémentaires :

  • Assister à des conférences et événements dans le domaine de la santé.
  • Créer des cartes de visite professionnelles.

La recherche du cabinet idéal pour exercer le métier d’ostéopathe

Observez l’état général de votre futur cabinet d’ostéopathie

L’état général du local est primordial. Vérifiez l’état des murs, des sols, des installations électriques et sanitaires. Un lieu en bon état réduira les coûts de rénovation et offrira un environnement professionnel nettement plus accueillant !

Si des travaux sont nécessaires, évaluez les coûts associés.

Une estimation précise vous permettra d’intégrer ces dépenses dans votre budget initial. Les travaux à effectuer sont généralement liés à l’insonorisation, à l’aménagement de la salle de consultation, ou à la création d’une zone d’accueil chauffée en hiver et qui ne se transforme pas en fournaise l’été. 🥵

Examinez les environs et la configuration du futur cabinet

Ayez en tête le fait que l’emplacement joue un rôle majeur dans la visibilité de votre cabinet. Ce dernier doit être facilement repérable par les passants (et potentiellement futurs patients). Vérifiez que la pose d’une plaque professionnelle extérieure est possible et autorisée.

Bien entendu, certains éléments se révéleront être des atouts vecteurs de nouveaux clients fidèles, comme la présence d’un parking ou d’un espace proche du cabinet propice au stationnement. N’oubliez pas les personnes en situation de handicap et respectez les normes d’accessibilité lors du choix de votre local.

Votre cabinet doit pouvoir laisser passer librement un fauteuil roulant, comme la loi l’exige depuis le 1er janvier 2015. Cette obligation est soumise à dispense pour les ostéopathes libéraux exerçant à domicile, l’habitation à caractère principalement résidentielle n’étant pas concernée.

Enfin, prenez en considération l’environnement du local. Est-ce que le quartier est suffisamment sûr pour permettre de s’y rendre à pied ou en soirée l’hiver lorsqu’il fait sombre de bonne heure ? 🌛 Donne-t-il sur une rue passante et par conséquent, bruyante ?

La taille du local doit correspondre à vos besoins actuels et futurs. La configuration des espaces doit permettre une organisation optimale des salles de consultation, de la réception, et des zones d’attente.

La recherche de nouveaux patients dès votre sortie d’école ?

Nous vous conseillons de ne pas tarder et d’entreprendre des actions susceptibles de vous faire connaître dès l’obtention de votre diplôme.

Il existe des moyens pour faire parler de l’ouverture de votre cabinet d’ostéopathie tout en respectant les règles strictes imposées le code de déontologie du SFDO (Syndicat Français Des Ostéopathes) ou encore celui proposé par OdF (Ostéopathe de France)

La publicité commerciale lorsque l’on est ostéopathe est en effet rigoureusement encadrée.

Améliorer votre visibilité en ligne

Vous pouvez tout d’abord procéder à la création d’un site vitrine sobre et informatif pour présenter votre cabinet. Informez sur vos services, votre formation, et offrez la possibilité à vos clients de prendre rendez-vous en ligne. Renseignez bien votre fiche Google My Business pour pouvoir être référencé localement sur le moteur de recherche Google et répondez aux différents avis qu’on vous laisse après chaque consultation !

Dans ce même but, ne manquez pas d’inscrire votre cabinet dans les annuaires tels que les Pages Jaunes ou le portail de votre ville.

Si vous avez envie d’aller plus loin dans l’amélioration de votre visibilité en ligne, n’hésitez pas à partager des conseils de santé via votre site internet, par exemple dans un blog ou une newsletter.

Effectuer des remplacements chez des cabinets d’ostéopathies voisins

Vous pouvez aussi commencer par vous faire connaître en effectuant des remplacements pour d’autres ostéopathes, en collaborant avec des centres sportifs, des maisons de retraite, ou pourquoi pas, des centres de bien-être !

Élargissez votre réseau de connaissance

Si votre cabinet est bien visible, apposez une plaque avec votre nom indiquant qu’un nouvel ostéopathe vient d’arriver en ville ! Le fait de rencontrer les autres professionnels de santé de votre secteur contribuera à l’élargissement de votre patientèle, grâce au bouche-à-oreille et recommandations de confrères.

Vous êtes encore bachelier et vous vous renseignez sur le métier d’ostéopathe ? 🤔

Découvrez notre école d’ostéopathie à Paris !

Quelles sont les dépenses matérielles à prévoir après l’école pour devenir ostéopathe en libéral ?

Lorsque l’on devient ostéopathe en libéral, plusieurs dépenses matérielles sont à prévoir pour assurer une installation efficace et répondre aux besoins de la pratique. Voici une liste non exhaustive des dépenses matérielles à considérer :

Matériel de Consultation

  • Table d’examen adaptée.
  • Draps d’examen et taies d’oreiller jetables.
  • Tabouret ou chaise pivotante pour le praticien.

Équipement Médical de Base

  • Stéthoscope.
  • Tensiomètre.
  • Marteau de réflexes.
  • Thermomètre.

Matériel d’Hygiène et de Sécurité

  • Gel hydroalcoolique pour les mains.
  • Masques, gants, et blouses à usage unique.
  • Poubelles adaptées à la gestion des déchets médicaux.
  • Désinfectants et lingettes antibactériennes.

Équipement Informatique

  • Ordinateur pour la gestion des dossiers patients.
  • Imprimante.
  • Terminal de Paiement si vous acceptez les règlements par carte bancaire.
  • Logiciel de gestion tout en un pour cabinet médical (réservations, précomptabilité).
  • Box internet.

Mobiliers de Bureau

  • Bureau et chaise de consultation.
  • Armoire de rangement pour les dossiers patients.
  • Fauteuils pour la salle d’attente.
  • Étagères de rangement.
  • Papiers, stylos, agrafes, etc.
  • Décorations diverses.

Signalétique et Communication

  • Plaque professionnelle pour l’extérieur du cabinet.
  • Cartes de visite professionnelles.
  • Brochures d’information sur votre activité et votre parcours professionnel (quelle école d’ostéopathie vous avez fréquentée, les spécialités abordées durant vos études, etc.).

Équipement de Sécurité Incendie

  • Détecteurs de fumée conformes aux normes en vigueur.

Mine bout à bout, ces différents postes de dépenses peuvent rapidement représenter un certain montant. Calculer le budget à prévoir le plus tôt possible pour pouvoir vous acquitter de ces différents frais le moment de votre installation en libéral venue.

Comment définir ses tarifs ?

Les honoraires des ostéopathes peuvent être fixés librement, ce qui permet une certaine flexibilité. Tenez compte de vos coûts d’installation, des frais de fonctionnement du cabinet, et des dépenses matérielles induites par votre nouvelle activité d’ostéopathe.

La localisation des cabinets d’ostéopathie impacte généralement peu les tarifs appliqués également impacter vos tarifs, excepté parfois en région parisienne. Il est ainsi courant d’observer des tarifs variant entre 40 et 100 euros par séance, avec une moyenne parisienne autour de 70 euros.

Tenez compte du fait qu’en France, l’ostéopathie n’est pas remboursée par l’assurance maladie. Et bien que de nombreuses complémentaires santé prennent en charge tout ou partie des séances sous présentation d’une facture ou d’une note d’honoraires, il est préférable de rester dans des gammes de prix cohérentes au regard du marché et accessibles pour vos patients.

NB : Pour permettre à vos patients d’être remboursé, votre numéro ADELI certifiant que vous avez obtenu l’agrément d’ostéopathe doit figurer sur les factures émises.

En résumé

Une fois diplômé·e de notre école d’ostéopathie, quelques étapes pour devenir ostéopathe sont à franchir, avec notamment :

  • L’inscription à l’ARS,
  • L’obtention d’un numéro Adeli,
  • La souscription à une assurance responsabilité civile,
  • La création d’une structure juridique,
  • La recherche d’un cabinet adapté,
  • Des coûts potentiels de rénovation et d’accessibilité.

La promotion du cabinet peut se faire en ligne, par le biais de conférences, et en élargissant son réseau professionnel. Différentes dépenses matérielles liées avec l’équipement et le mobilier sont à prendre en compte. Les tarifs, libres mais souvent compris entre 40 et 100 euros, doivent être établis en tenant compte du pouvoir d’achat de vos patients, ainsi que de vos charges et du reste à vivre visé.

Retour en haut

Journée Portes Ouvertes

SAMEDI 15 JUIN – 10H

Obtenez notre brochure

Le CEESO PARIS s'engage à ce que la collecte et le traitement de vos données effectués à partir de ce site, soient conformes au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et à la Loi Informatiques et Libertés.